5 décembre 2018 - Espace presse
Le jeudi 22 novembre 2018, à 10 heures 30, rue Ernest-Jean-Bapt, à Lempdes (63), Philippe Audebert posera la première pierre du futur site de fabrication et de distribution d’Audebert Boissons. Membre du club très fermé des entreprises familiales françaises centenaires, Audebert Boissons, limonadier depuis 1901, inscrira une nouvelle étape majeure dans son parcours. Entouré des partenaires impliqués dans ce développement, Philippe Audebert, en implantant le siège social d’Audebert Boissons à Lempdes (63), illustrera à son tour la dynamique des PME auvergnates. Et Auvergnat Cola, égérie débonnaire de la marque, sera désormais produit au coeur de l’Auvergne.
Lempdes, une évidente implantation 🙂
Lempdes (63), berceau de la 2CV imaginée par Pierre Boulanger -cogérant de Michelin et P.D.G. de Citroën à partir de 1937-, était prédestinée à accueillir le nouveau siège social d’Audebert Boissons; Gaston, emblématique égérie de la marque Auvergnat Cola, ne se déplaçant qu’au volant d’une rutilante 2CV rouge !! En arrivant sur cette commune à l’Est de Clermont-Ferrand, Audebert Boissons ressuscite les arômes de la torréfaction de café, 10 ans après le départ d’une grande marque et tisse un lien toujours plus proche du territoire avec une production de bières et de whisky dont la matière première pourrait être issue de filières auvergnates.
Bières, Softs, Café et Whisky
Sur 4,5 hectares de terrain, ce futur bâtiment de 8.200 m², doté de 11 quais de chargement, a pour objectif avoué d’assurer le développement de l’entreprise sans oublier le confort de travail ainsi que la sécurité de ses collaborateurs. Micro-brasseur depuis 2005, Philippe Audebert s’adosse à une expérience de production où le matériel joue un rôle prépondérant pour maîtriser, la qualité et la régularité au fil du temps. L’unité de production de Lempdes sera dimensionnée afin de permettre aux bières artisanales des marques « Le Bougnat » et « Krypte » d’être élaborées dans les meilleures conditions.
Optimisation de la production et anticipation écoresponsable
Chef d’entreprise visionnaire depuis son arrivée à la tête de l’entreprise familiale, en 1991, Philippe Audebert, a, au fil des années, appliqué le fameux principe « penser global, agir local » en ce qui concerne le développement de ses activités. En matière de Développement Durable il adhère, à la charte DD de sa profession, depuis sa création, s’engageant ainsi à « Servir ses clients autrement », à « Limiter son empreinte environnementale » et à « Impliquer, valoriser et responsabiliser ses collaborateurs ».
Devant l’impérieuse nécessité de limiter les déchets, en bon pratiquant de l’économie circulaire ( les camions effectuent des tournées en clientèle en partant et en revenant systématiquement, et quotidiennement, au même entrepôt), l’entreprise effectue ainsi la reprise des emballages de boissons auprès de ses clients professionnels, d’une part en privilégiant les emballages en bouteilles ou en fûts dits , « consignés » ou encore re-remplissables, et d’autre part en reprenant les emballages en verre
perdus dits « à usage unique ». L’utilisation exclusive de fûts en inox par les Ets AUDEBERT s’inscrit dans cette dimension éco-responsable, face aux fûts en plastique qui sont quant à eux une énorme source de déchets non recyclables.
Le respect de l’environnement et les engagements en matière de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) sont des valeurs majeures qui ont guidé les choix faits dans le projet d’implantation de la société Audebert Boissons au sein la Zone de la Fontanille à Lempdes. Cette situation géographique améliorera la maîtrise des circuits de production, la réutilisation des emballages et la livraison de proximité dans un cadre régional.
A propos de :
Le site de Lempdes fabriquera la gamme soft (Auvergnat Cola, Auvergnat limonade, Auvergnat thé pêche,.), les bières (Krypte et Le Bougnat), le Café TEO et le Whisky vieilli en fûts de chêne pendant 3 années minimum.
Montant de l’investissement global : 15 M€
Salle à brasser KRONES (leader mondial) de 60 hl avec cuves de fermentation ZIEMEX et de garde, levurier, CIP, filtration, cuves de malt, etc.
Alambic Chalvignac (spécialiste français) de 25 hl à repasse avec col de cygne fabriqué en Ecosse. Les précieuses eaux de vie vieilliront en fûts de chêne dans un chai de 450 m2 positionné à l’arrière du terrain à côté de l’alambic dans un bâtiment dédié de 600 m2.
Groupe d’embouteillage multi formats 6000 bouteilles/heure. Transfert de l’unité de Bort les Orgues avec ajout de nouvelles machines : Soutireuse KOSME (filiale KRONES), Saturateur-Premix, Tunnel Pasteurisation FTM, laveuse de bouteilles et de caisses consignées GM-GERA, Conditionneuse de Pack et Wrap, ensemble de convoyeurs synchronisés, etc.
Ligne de conditionnement de Fûts KHS (leader mondial) : Soutireuse de fûts 80 fûts/h avec Flash Pasteurisateur et CIP.
Nombre de collaborateurs : 35 sur le nouveau de Lempdes
Maîtrise d’oeuvre : Entreprise générale Silicium à Clermont Ferrand
Ouverture prévue du site en Juin 2019
Autres sites de distribution :
Aurillac 15000
Comptoir des Vignes Aurillac 15000
Bort les Orgues 19110
Saint-Etienne 42270
Comptoir des Vignes Clermont Centre-Ville 63000
Rénovation du site d’Aurillac et construction du site de Saint-Etienne en 2018
Audebert Boissons
Installé aux pieds des volcans, Audebert Boissons est Distributeur et Producteur depuis 1901. La maison fabrique sa limonade artisanale, depuis bientôt 120 ans, dans le pur respect de la tradition et des recettes transmises de génération en génération…
AUDEBERT Jacques, Michel, Marcel, Philippe
Audebert Boissons de père en fils de 1901 à 2018
En 1901, Jacques Audebert crée, sur le site historique du siège de la société, à Bort-les-Orgues (19), une activité de limonadier et de grossiste en vin. Il va livrer les cafés et épiceries, dans un rayon de 15 kilomètres autour de sa commune, avec sa carriole et son cheval.
En 1935, son fils Michel assure la succession. Il pérennise l’activité de limonadier et de grossiste en vins et y ajoute le conditionnement de bières bouteilles, achetées en vrac. Il commence, avec l’achat d’un camion, à élargir la zone de distribution. Elle sera portée à plus de 30 kilomètres par Marcel, son fils, qui prend sa suite en 1960. La zone de chalandise s’étend jusqu’à Mauriac, Riom-ès-Montagne, Condat.
L’activité va se poursuivre jusqu’en 1990.
En 1991, Philippe arrive à la tête de l’entreprise, dont l’envie d’entreprendre, du haut de ses trente ans, va la conduire à se développer.
Il diversifie l’activité en devenant :
– Torréfacteur en 1995,
– Brasseur Artisanal en 2005 sous la marque déposée Le Bougnat,
– Producteur de cola en 2009, sous la même marque,
– Acteur majeur de la distribution CHR sur l’agglomération clermontoise avec la création en 2001 d’un entrepôt au Cendre, composé d’un local de 3 000 m² sur un foncier de 7 000 m².
En 1996, Philippe Audebert fait partie de ces distributeurs de boissons qui ont décidé de prendre leur destin en main en participant à la création de CEB (Centrale Européenne de Boissons), devenue ensuite CEDIS (Centrale Européenne de Distribution), également dénommée C10. Au-delà du simple groupement d’achat, C10 s’est donné les moyens, notamment par une forte augmentation de capital en
2004, d’être autonome pour effectuer de la reprise d’activité ou du portage et devenir un véritable réseau national de distribution de boissons.
Aujourd’hui, ce réseau de 105 adhérents pour 180 sites, leader de la distribution en CHR, assure plus de 30% des ventes de boissons sur le marché hors domicile en France.
Comptoir des Vignes est l’enseigne des magasins de vins de C10.
Cette mutualisation des savoir-faire permet aux adhérents de C10 de proposer une gamme de vins de qualité avec, là aussi, des références en provenance du monde entier.
Philippe Audebert appartient au groupe des créateurs de C10. Actionnaire, Administrateur, il est aussi membre du Directoire. Mais il s’appuie aussi sur une croissance externe depuis 25 ans pour développer Audebert Boissons. Entre 1992 et 2015, il rachète des entreprises de distribution de boissons sur la Région Auvergne Rhône-Alpes :
– Robert Faure à Mauriac (15), en 1992,
– Pierre Delquaire à Besse (63), en 1994
– Cafés Barthélémy au Cendre (63), en 1995
– Momaur à Aurillac (15), en 1996
– Blanc-Vigouroux à Aurillac (15), en 1997
– Sautarel aux Quatre Chemins (15), en 1999
– Delmas à Laroquebrou (15), en 2006
– Boisson Diffusion à Cournon (63), en 2006
– Cafés TEO torréfacteur à Saint-Flour (15), en 2007
– Elidis La Courtine filiale de Distribution de Kronenbourg, en 2008
– Bornes à Salers (15), en 2010
– La marque Auvergnat Cola, en 2011
– Caves du Centre, à Saint-Etienne (42), en 2015
Audebert Boissons, leader de la distribution de boissons en Auvergne
Audebert Boissons, c’est 50 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 17,5 Millions d’euros, principalement en Région Auvergne Rhône-Alpes. Il distribue tous types de boissons : bières et cidres, softs, jus de fruits, sirops, eaux, vins et champagnes, spiritueux, cafés et boissons chaudes.
La société Audebert Boissons propose ses propres produits en complément d’une large gamme de plus de 3 000 références. Audebert Boissons fabrique et distribue ses produits :
– Bière Blonde Le Bougnat, Bière KRYPE Blonde, Blanche, Triple, et bientôt
Ambrée, Rouge, IPA, Brune, Noël, Printemps
– Sodas : Auvergnat Cola, Cola Zéro, Limonade, Tonic, Thé Pêche, Orange,
Agrumes, Citron
– Cafés TEO
Audebert Boissons, avec les enseignes BOREALIS pour les professionnels et Comptoir des Vignes pour ses magasins présente une très belle gamme de vins. L’entreprise réalise environ 20% de son chiffre d’affaires en vente de vins et champagnes.
Un mariage prolifique
Audebert Boissons fabrique de la limonade depuis plus d’un siècle à Bort-les-Orgues. C’est Jacques, le fondateur, qui avait lancé cette production, en 1901. Au début des années 80, le limonadier a répondu à la demande en fabriquant du cola et du tonic en grand conditionnement pour les discothèques.
En 2009, toujours sur le même site, sous la marque Le Bougnat, Philippe démarre la production d’une gamme complète de sodas. C’est sous cette même marque que depuis 2005, il conditionne la bière qu’il produit avec sa micro brasserie.
Et l’Auvergnat Cola naquit………………………..………..…………
L’Auvergnat Cola est né de la volonté de produire une boisson jouant sur la forte identité régionale des auvergnats, consommateurs ou professionnels de la restauration, ainsi que sur l’attachement aux racines auvergnates de nombreux parisiens, en particulier les patrons de bars et brasseries, successeurs des Bougnats Auvergnats. Mais la marque voulait se décliner sur une image décalée, voire complètement déjantée. L’Auvergnat Cola est alors né, comme un grand éclat de rire et de lumière qui vient égayer une actualité parfois empreinte de grisaille, en pratiquant un humour au troisième degré et en chérissant, avec sensibilité, ses attaches auvergnates.
www.auvergnatcola.com.
L’Auvergnat Cola et l’Auvergne, une belle histoire d’amour……….
Emporté par cette vague, l’Auvergnat Cola a su générer une appropriation identitaire inattendue tant auprès des entreprises, cafés, restaurateurs et brasseurs auvergnats, que des consommateurs auvergnats ou de passage en Auvergne. Il réveille une appartenance régionale cohérente avec la régularité et la qualité de sa production. La marque a même une visibilité égale ou supérieure à d’autres colas régionaux que sont Breizh Cola et autres Corsica Cola.
En étant distribué tant en CHR que dans la grande distribution, la marque Auvergnat a su initier une communauté engagée qui n’hésite pas à faire partager ses selfies sur les pentes de ski du Lioran et de Super Besse ou du Mont Dore et dans les travées du Stade Marcel-Michelin.
L’Auvergnat Cola : une bouteille en verre pour cafés et brasseries
Les brasseurs et cafetiers ont conservé l’usage de la bouteille en verre consigné lorsque cela était possible. Certains distributeurs comme Audebert Boissons, grâce à leurs camions qui ne rentrent pas à vide de leur tournée mais chargés d’emballages consignés, s’adaptent aussi aux contraintes environnementales en proposant un service de récupération de bouteilles en verre perdu. L’option des boissons en verre consigné, est économe en énergie et respectueuse de l’environnement surtout pour les productions régionales. Audebert Boissons reste dans cette tradition des brasseurs et possède, depuis
l’origine, une ligne d’embouteillage avec une laveuse de bouteilles.
Au Bougnat et à la Krypte, la bière
Bière basse fermentation Le Bougnat Blonde, et bientôt Le Bougnat Myrtille avec du jus de Myrtilles d’Auvergne et Le Bougnat Miel avec du Miel d’Auvergne Bière haute fermentation KRYPE Blonde, Blanche, Triple, et bientôt Ambrée, Rouge, IPA, Brune, Noël, Printemps.
Et toutes novations à venir.
A TEO le café
Les cafés TEO sont torréfiés au Cendre depuis 2008 avec des installations de pointe dont un torréfacteur traditionnel à tambour PROBAT (leader mondial) de 500kg/h. Les cafés verts sont soigneusement sélectionnés dans plus de 20 pays producteurs. L’obsession de la qualité associée à un service technique performant auprès des clients permet une extraction optimale des Cafés TEO pour les CHR qui transforment les grains en Expresso et qui confectionnent toutes les boissons gourmandes .
TEO est le café pour les Bars Restaurants leader en Auvergne avec 200 tonnes de cafés vert torréfiés chaque année.
A 2022 LE WHISKY !
A l’Auvergnat, les soft-drink
Le rachat de la marque Auvergnat Cola, en 2011, incitera Philippe Audebert à scinder sa production de boissons en deux marques distinctes. Sous l’étendard de la gamme Auvergnat Cola, il rassemble l’ensemble de la production de boissons sans alcool dont les 8 parfums seront déclinés dans toutes les versions de consommation, en grande bouteille de 150 cl et en pack de 4×50 cl pour la GMS et la vente à emporter, en bouteille consignée pour les CHR.
L’Auvergnat Cola, fer de lance de la marque au célèbre slogan Faï tot pétar miladiu.
L’Auvergnat Cola zéro, fabriqué avec une recette qui le rend plus doux, plus parfumé et encore plus proche du goût de son grand frère, associe deux édulcorants afin de rehausser le gout sucré et celui du cola.
L’Auvergnat Limonade poursuit la tradition limonadière d’Audebert avec une recette inchangée depuis 1901.
L’Auvergnat Tonic, boisson gazeuse dans la plus pure tradition des sodas amers grâce à la pointe de gentiane d’Auvergne (gentiane fraîche du Parc Naturel des Volcans d’Auvergne).
L’Auvergnat Thé Pêche, boisson rafraîchissante sans gaz et peu sucrée, avec des extraits de thé noir et du concentré de jus de pêche.
L’Auvergnat Orange, soft à base d’eau gazéifiée, de jus d’orange, limité en sucre afin de conserver pleinement toute la saveur du fruit.
L’Auvergnat Citron, soft à base d’eau gazéifiée, de jus de fruits, limité en sucre où les amateurs d’un vrai soda citron retrouvent une légère astringence liée au jus naturel de citron.
L’Auvergnat Agrumes, soft à base d’eau gazéifiée, et de jus de fruits, limité en sucre afin de conserver longuement en bouche le goût du pamplemousse, associé à une pointe de citron vert.
Le Brassage des bières et des whiskies en quelques étapes :
1. L’empattage : Cette étape qui dure entre 1 et 2h consiste à chauffer le mélange notamment afin d’extraire l’amidon des céréales et de le transformer en sucre. Cette chauffe se fait notamment en suivant des paliers de température où cette extraction est maximale (entre 63 et 70°C). D’autres paliers moins importants peuvent être respectés, par exemple pour favoriser la mousse, diminuer le trouble…
2. La filtration : Cette étape est cruciale et consiste à séparer le moût du résidu de grain (drèche). Pour cette filtration, les enveloppes des grains vont agir comme un filtre naturel afin d’éliminer les farines du grain. Cette étape se termine par le rinçage des drèches avec de l’eau chaude afin de finir d’extraire
les sucres.
a. Pour le whisky, les opérations de brassage avec des malts spéciaux s’arrêtent là. Après refroidissement on obtient le WORT qui ira en cuves de fermentation.
b. Après quelques jours de fermentation avec l’action des levures, on obtient le WASH qui sera distillé pour obtenir une eau de vie qui deviendra un Whisky après 3 ans minimum de vieillissement en fût de
chêne.
3. L’Ebullition : Etape du processus de brassage ou on amène le moût à bouillir (autour d’une à deux heures habituellement). C’est à ce moment qu’on ajoute le houblon et les éventuelles épices. L’amertume du houblon est parfaitement extraite au bout d’une heure. Les arômes ressentis en bouche ou au nez s’extraient plus rapidement (0 à 30 minutes) et se dégradent si on prolonge davantage l’ébullition. C’est pourquoi le brasseur ajoute le houblon à différents moments de l’ébullition (au début pour l’amertume, et à la fin pour l’arôme).
4. Le Whirpool : c’est une phase du brassage qui intervient à la fin de l’ébullition. Elle consiste à touiller le mout de façon circulaire, puis à attendre 15 à 30 minutes. Après ce temps de repos, les éléments solides (houblons, agrégats de protéines, farine…) auront eu tendance à se déposer en fond de cuve en
formant un cône au centre de la cuve. Donc en soutirant le moût doucement, il sera possible de le récupérer sans attirer ce dépôt solide.
5. Le refroidissement : grâce à des échangeurs thermiques.
6. La fermentation : grâce à l’action de la levure.
7. La filtration
8. Le soutirage : la bière est conditionnée en bouteilles, en fûts ou en canettes par des soutireuses isobarométriques.
9. La pasteurisation pour les bouteilles (sauf la KRYPTE, triple fermentation en bouteille et non filtrée).
10. La flash pasteurisation pour les bières conditionnées en fûts inox 20 ou 30 litres.
11. La refermentation en bouteille : certaines bières subissent une refermentation en bouteille. Cette étape est provoquée par une adjonction de sucre et de levures juste avant le conditionnement du liquide qui est plat dans ce cas. Au fur et à mesure de la refermentation dans un local tempéré à 24° environ pendant plusieurs semaines, la levure se dépose au fond de la bouteille après avoir produit du gaz et de l’alcool, et la bière peut être reconduite en cave froide pendant 3 semaines pour être affinée.
L’arrivée de nombreuses bières artisanales a contribué à relancer depuis quelques années le marché Français qui était en chute depuis 30 ans.
[FOCUS SUR] : Auvergnat Cola
Le cola dans le monde
Pour certains, le véritable inventeur du Coca-cola serait Corse. Angelo Mariani, de son vrai nom Anne-François Sebastiani est né à Pero-Casevecchie, en 1838. En 1863, il met au point la recette du «vin mariani», macération de feuilles de coca dans du vin de Bordeaux.
C’est un breuvage tonique, vendu en pharmacie, avec des effets miraculeux contre la grippe, les maux d’estomac, la dépression et les faiblesses sexuelles !!! Le «vin mariani» connaît, à partir de 1868, un succès mondial grâce au génie commercial d’Angelo qui fait témoigner les people de l’époque : le pape Léon XIII, la reine Victoria, les présidents US Grant et Mac Kinley, des écrivains comme Dumas fils,
Edmond Rostand, Emile Zola, Anatole France, Jules Verne, des scientifiques à l’instar de Thomas Edison, et, bien sûr, de nombreux artistes de la chanson, du théâtre et du cinéma naissant. Angelo développe aussi des outils de marketing moderne, cartes postales, affiches et médailles toutes réalisées par des artistes connus et, à chaque fois, en nombre limité. Des collectors !
Sûr de sa renommée, il ne craint pas les imitations !!!!! Pourtant, en 1885, un certain John Pemberton, pharmacien de son état, en réalise pourtant une sous le nom de «French wine coca» qui connaît un succès immédiat. La prohibition arrivant la même année, il est contraint de supprimer l’alcool, le remplaçant par du kola, tout en gardant la coca dans la recette : le coca-cola était né.
Depuis le début du XXe siècle, il se fabrique plus d’une centaine de colas dans le monde entier. Outre les deux principaux concurrents mondiaux que sont Pepsi et Virgin, auxquels on peut aussi ajouter Dr Pepper, Afri-Cola, Jolly-cola, RC-Cola, il existe de nombreux colas alternatifs. Les colas politiques, anti-américains, apparaissent dans les pays de l’est dès les années 60, mais aussi à Cuba avec le Tropi-Cola, et au pays de Mao, le China-Cola, en 1998, qui représente à ce jour près de 10 % de la consommation interne de sodas de la Chine. Plus tard sont apparus les colas moyen-orientaux, comme le Zamzam-
Cola iranien ou le Mecca-Cola, originaire du Moyen-Orient, dont la consommation s’est étendue aux pays musulmans et en Europe. En France, plus récemment, sont apparus les colas régionaux, enfants de régions à identité culturelle forte : Breitz Cola, Corsica Cola, Elsass Cola, Vendée Cola, Fada Cola à Marseille, Ch’nord Cola, Col’Ardèche, Cat Cola, et Auvergnat Cola.
Régional mais qui a de l’ambition !
Si les autres colas régionaux ont pour unique cible commerciale leur région d’origine, l’Auvergnat Cola a voulu, comme les grands, se lancer à l’assaut de la capitale. Fort des 3.000 brasseries parisiennes tenues par des auvergnats, sans oublier tous les cafés et restaurants d’Auvergne, il a rapidement été produit en bouteilles verre à leur intention.
Le kola (cola acuminata)
Le kolatier est un arbre de la même famille que le cacaoyer : les Sterculiacées.
Originaire de l’Afrique tropicale de l’ouest, il peut atteindre 25 mètres de haut et son tronc 50 centimètres de diamètre. Il donne des noix contenant généralement, selon la variété, de 2 à 6 cotylédons dont la couleur va du blanc au rouge foncé en passant par toutes les nuances de rose.
Au Cameroun comme au Nigéria, les arbres sont plantés au milieu des plantations de cacaoyers ou de caféiers. La noix de Kola joue un rôle important dans la vie locale, à la fois social, spirituel et parfois sacré. Elle est consommée fraiche ou fermentée lors de diverses cérémonies dont les mariages, les funérailles et les veillées mortuaires. Elle fait partie de la dot chez certaines ethnies et chez les
Bamilékés, le Kola est un signe d’amour et d’amitié.
La noix de Kola contient 2 alcaloïdes : la caféine et la théobromine ; 2 stimulants permettant de lutter contre la faim, la soif, la fatigue. Elle aurait aussi un rôle de stimulation de l’activité intellectuelle et sexuelle. A la recherche d’alcaloïdes, les laboratoires d’industrie pharmaceutique l’utilisent pour la fabrication de nombreux médicaments. Au XIXe siècle, elle fut très utilisée à titre thérapeutique sous forme de poudre ou fermentation sucrée. C’est ce qui donna l’idée à John Pemberton, en 1885, de fabriquer un soda : le Coca-Cola.
L’Auvergnat Cola, c’est du cola made in Auvergne !
Entre traditions et second degré
Auvergnat Cola, c’est une recette traditionnelle dont les bulles explosent sous le palais de ses adeptes. Mais c’est aussi un ton décalé et une grosse dose d’humour. C’est pourquoi son succès ne se dément pas… Bien au contraire, la famille s’est agrandie au fil des ans : Auvergnat zéro, Auvergnat limonade, Auvergnat thé pêche, Auvergnat tonic,….
L’aventure de cette petite bouteille n’était pas une évidence lors de sa naissance. Mais c’est toute une région qui a su percevoir ses valeurs et son attachement au terroir.
Les questions ont été innombrables, lors de son lancement. Non, il n’y a pas d’exclusivité américaine. Oui, on a le droit. Pourquoi c’est bon ? Parce que c’est fait avec de l’eau et du sucre d’Auvergne. Pourquoi ça plaît autant ? Parce que l’Auvergnat Cola joue la carte de l’autodérision. Sans en avoir l’air, il se moque gentiment des modes, de la mondialisation, et revendique, sans ostentation mais sans gêne non plus, d’avoir de vraies racines et de vraies valeurs. Et un état d’esprit dans lequel beaucoup se retrouvent spontanément, du comité des fêtes cantalien jusqu’à Vulcania en passant par les brasseries auvergnates parisiennes.
Face à la déferlante des boissons et colas venus d’outre atlantique, l’Auvergne avait décidé de relever la tête et de refaire jaillir le feu de ses volcans. Auvergnat Cola, en faisant bouillonner ses bulles magmatiques depuis 10 ans, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin !
L’Auvergnat Cola, une autodérision assumée depuis 10 ans
Derrière un auvergnat se cache un rebelle
Débonnaire égérie bedonnante et moustachue d’Auvergnat Cola, l’activité de cafetier de Gaston est à l’imagerie populaire auvergnate ce que le pain et le béret sont aux français.
Gaston donc, solidement campé sur ses volcans classés au patrimoine naturel mondial de l’Unesco, dévalant les pentes du Puy Mary au volant de sa mythique 2CV, entouré de ces Salers dont il est éperdument amoureux (mais pas autant que de sa Mauricette, quand même), avait presque failli faire oublier qu’il est aussi le digne héritier de cette terre qui a vu sourdre tant de résistance. Vercingétorix, comme tant d’autres hélas plus proches, est l’un de ses héros. Et en ayant osé faire un pied de nez à une mondialisation dont il redoute l’uniformisation gustative jusqu’au pied du zinc de son bistrot, il a prouvé que l’on peut être « pot de terre » tout en réussissant à « viure al païs ». Alors quand Stéphane Chaudesaigues, tatoueur de son état, était venu le trouver pour lui demander son aide dans l’organisation du 1er festival du tatouage d’Auvergne, son sang n’avait fait qu’un tour, au Gaston ! Même si le tatouage est un rituel initiatique immémorial, un témoignage d’appartenance à un groupe ou une ethnie, la symbolique d’une croyance ou d’un souvenir, il portait, depuis plusieurs dizaines d’années, un message de rébellion marqué. Pour Gaston, pouvoir enfin, au vu et au su du monde entier, clamer sans
bruit que l’on pouvait être un travailleur infatigable, un auvergnat amoureux de sa région et fier de l’être, un artisan-cafetier convaincu de l’importance sociale de son activité citadine ou rurale et capable d’autodérision, était une opportunité sans prix. Détendu, exceptionnellement souriant, il a prêté son biceps, musclé par tant d’heures passées à tenir un plateau portant sa boisson tant plébiscitée, à son ami Stéphane, et il s’est fait tatouer…un Gaston.
Le gag dans le gag. L’humour, droit dans les yeux aux paupières avachies et à la
lippe pendante. Mais prêt à en découdre avec le premier bretteur de pacotille parce qu’il voulait, l’ami Gaston, que ce premier Cantal In’sky soit reconnu bien au-delà des frontières du Canton de Chaudes-Aigues (15). A défaut d’être le Van Gogh du tatouage, il a été ému par l’enthousiasme de Stéphane Chaudesaigues attiré comme un aimant par ce bourg éponyme. Il y a vu, Gaston, la foi qui soulève les montagnes, la soif d’accrocher son rêve à une étoile, la passion du partage d’un savoir-faire pour
témoigner de l’indispensable professionnalisme qui doit nécessairement entourer ce métier de tatoueur. Il y a vu aussi l’ardeur follement débridée de la jeunesse, pleine d’espoir, d’exubérance, de recherche d’un avenir toujours plus beau. Alors il a eu envie d’en être. De redire qu’il ne faut pas baisser les bras. Que chaque jour qui se lève est le premier des jours qu’il nous reste à vivre. Il avait alors levé son verre
(d’Auvergnat Cola) au Cantal Ink… et Fai tot petar, miladiu.
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Et un invétéré poète amoureux de son Auvergne natale
Un prat al cap d’un camin bordat de paretonas.
Un aubre de las brancas acorchadas per de tèstas banudas.
Lo sovenir de la dalha estiflant per las èrbas nautas.
La sinfonia ensordenta dels grelhs.
Lo fremiment dels fulhatges vibrant de clorofilla.
Lo bronzinadís d’una abelha pintada de nectar.
Lo bresilhadís a pena perceptible d’un rivatèl qu’òm devina
qu’amaisa las raices assedadas.
Moment d’eternitat pendolat dins lo caumaci d’un estiu cantalés.
Dins un primièr matin del monde, los fums s’escartan per acompanhar los
caminaires, sac sus l’esquina, dins una pojada lenta cap al bonur, pels penjals dels volcans.
Al còr dels vilatges e dels borgs, las terrassas dels cafès desplegan lors para-solelh multicolòrs per apasimar las ardors solaras.
Refrescadas per las aigas reviscolantas d’un torrent que davala de la
Planesa o alongada amb de glaçons, la pichona botelha « d’Auvergnat
Cola », fièra de son milion de sorretas, contunha de contar l’istòria siá d’un país ont los tripons, la trufada, lo cantal e las lentilhas son l’emblèma del sieu terrador de naissença.
Mas coma totes los enfants que fòranisan, a pas trantalhat per partir sosténer los grops de ròck clarmonteses. Brandissent cranament son estendard auvernhat, bailejada per la « Coopérative de Mai », a benlèu contribuït a far de Clarmont d’Auvèrnhe la ciutat mai ròck de França ?!!
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