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Com.Presse : Festival international du Tatouage

2 avril 2013 - Espace presse


Les 6 et 7 juillet 2013, à Chaudes-Aigues (15), se tiendra le Cantal In’k The Skin. Né de l’idée fantasque de son organisateur, Stéphane Chaudesaigues, lui-même tatoueur renommé. Le premier festival international du Tatouage organisé en Auvergne recevra des tatoueurs parmi les meilleurs au monde, tels que Shane O’Neill (U.S.A.), Boris (Hongrie-Autriche) ou encore Matteo Pasqualin (Italie). Et aura un invité de marque, Gaston, égérie -récemment tatouée- d’Auvergnat Cola.

Ce festival du tatouage a la particularité d’être ouvert à tous : aux passionnés comme aux familles. Concerts, expositions, spectacles et concours de tatouage sont inscrits au programme. Les enfants ne seront pas en reste avec un espace spécialement dédié ! Quoi de mieux qu’une petite ville, au nom éponyme cher à l’organisateur, pour accueillir avec convivialité quelques-uns des plus grands tatoueurs du monde ?

Avec les plus grands tatoueurs mondiaux … et en Auvergne
Comme son nom l’indique le Cantal In’k The Skin se tient à Chaudes-Aigues, dans le Cantal. Donc, en Auvergne. Un vrai choix personnel de son organisateur, Stéphane Chaudesaigues qui, autre choix personnel, souhaitait associer à ce premier festival du tatouage une boisson emblématique et locale. L’Auvergnat Cola, lui, allie l’eau de la source du Marilhou, au pied du Puy Mary, et le sucre de la sucrerie du Bourdon, issu des betteraves de la plaine de Limagne. Un vrai cola auvergnat au goût d’Auvergne, fabriqué et distribué par une entreprise auvergnate, Audebert Boissons.
Gaston, égérie de l’Auvergnat Cola, ne pouvait donc manquer ce premier Cantal In’k the Skin. Un tantinet rebelle derrière sa moustache, viscéralement attaché à ses racines et à son terroir, Gaston, «l’auvergnat pur sucre» colle bien à la philosophie générale de ce festival. Il sera donc aux côtés de Stéphane Chaudesaigues qui a réussi le pari de tatouer ce personnage mythique ! Un tatouage inédit à découvrir dès le printemps 2013 sur près de 200.000 étiquettes.

Derrière un auvergnat se cache un rebelle ?
Débonnaire égérie bedonnante et moustachue d’Auvergnat Cola, l’activité de cafetier de Gaston est à l’imagerie populaire auvergnate ce que le pain et le béret sont aux français.
Gaston donc, solidement campé sur ses volcans bientôt classés au patrimoine naturel mondial de l’Unesco, dévalant les pentes du Puy Mary au volant de sa mythique 2CV, entouré de ces Salers dont il est éperdument amoureux (mais pas autant que de sa Mauricette, quand même!!), avait presque failli faire oublier qu’il est aussi le digne héritier de cette terre qui a vu sourdre tant de résistance. Vercingétorix -comme tant d’autres hélas plus proches- est l’un de ses héros. Et en ayant osé faire un pied de nez à une mondialisation dont il redoute l’uniformisation gustative jusqu’au pied du zinc de son bistrot, il a prouvé que l’on peut être «pot de terre» tout en réussissant à «viure al païs». Alors quand Stéphane Chaudesaigues, tatoueur de son état, est venu le trouver pour lui demander son aide dans l’organisation du 1er festival du tatouage d’Auvergne, son sang n’a fait qu’un tour, au Gaston ! Même si le tatouage est un rituel initiatique immémorial, un témoignage d’appartenance à un groupe ou une ethnie, la symbolique d’une croyance ou d’un souvenir, il portait depuis plusieurs décennies un message de rébellion marqué. Pour Gaston, pouvoir enfin, au vu et au su du monde entier, clamer sans bruit que l’on pouvait être un travailleur infatigable, un auvergnat amoureux de sa région et fier de l’être, un artisan-cafetier convaincu de l’importance sociale de son activité citadine ou rurale et capable d’autodérision, était une opportunité sans prix.
Détendu, exceptionnellement souriant, il a prêté son biceps, musclé par tant d’heures passées à tenir un plateau portant sa boisson tant plébiscitée, à son ami Stéphane, et il s’est fait tatouer…un Gaston. Le gag dans le gag! L’humour droit dans les yeux aux paupières avachies. Mais prêt à en découdre avec le premier bretteur de pacotille parce qu’il veut, l’ami Gaston, que ce premier Cantal In’k the Skin soit reconnu bien au-delà des frontières du canton.
A défaut d’être le Van Gogh du tatouage, il a été ému par l’enthousiasme de Stéphane Chaudesaigues attiré comme un aimant par ce bourg éponyme. Il y a vu, Gaston, la foi qui soulève les montagnes, la soif d’accrocher son rêve à une étoile, la passion du partage d’un savoir-faire pour témoigner de l’indispensable professionnalisme qui doit nécessairement entourer ce métier de tatoueur. Il y a vu aussi l’ardeur follement débridée de la jeunesse, pleine d’espoir, d’exubérance, de recherche d’un avenir toujours plus beau. Alors il a eu envie d’en être. De redire qu’il ne faut pas baisser les bras. Que chaque nouveau jour est le premier des jours que nous avons à vivre.
Il lève son verre -d’Auvergnat Cola- au Cantal In’k the Skin . Anem Gaston, un cop de mai. Et Faï tot petar, miladiu.

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